Description:
Ma femme, c’est à toi, comme un très tendre hommage,
Que je veux dédier ce livre. Ton amour
A fait vibrer ici le luth du troubadour
Dont le rêve partout contemple ton image.
À l’ombre du foyer, près de ton cœur, le soir,
Ces chants furent écrits. Au contact de ton âme,
Qui, dans tes beaux yeux noirs, me révèle ta flamme,
Ma muse a toujours eu du souffle et de l’espoir.
Découragé, jadis, j’abandonnais la plume
Quand l’inspiration était lente à venir ;
Mais si je sens ta main à la mienne s’unir,
Le feu sacré mourant aujourd’hui se rallume.
Il en est de ces vers que tu pourrais signer,
Car, les ayant fait naître avec un doux sourire,
Tu m’indiquais le mot qu’il y fallait proscrire,
La phrase à polir mieux, la rime à dédaigner.